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    Les Herbes employées par les Sorcières

     

     


    Le folklore sur les fleurs, plantes et arbres est un vaste sujet qui nécessiterait un livre en lui-même afin de l'explorer pleinement. L’ancien mot utilisé pour la connaissance des propriétés secrètes des herbes est "Wort Cunning" et cela a toujours été une étude particulière pour les sorcières.

    La connaissance des herbes possède deux aspects. Le premier traité des propriétés médicinales effectives des herbes, le second concerne leurs propriétés occultes, cachés, magiques. Les Sorcières utilisent les deux aspects de ce savoir dans leur Art.

    Nous pouvons noter que le mot "pharmacie" est dérivé du grec ancien "pharmakeia" et ce mot ne signifie pas seulement 'composition de drogues médicinales', mais aussi 'fabrication de potions magiques et de philtres'. La Déesse grecque patronne de la Sorcellerie était Hécate, la triple déesse de la lune, et de nombreuses allusions classiques lui sont faites, ainsi qu'à Médée et Circé, les célèbres sorcières des légendes grecques (voir Hécate). La seconde Idylle de Théocrite appelée Pharmaceutria ne traite pas des médecines innocentes mais, selon les mots de Montague Summers, "donne une image vivante et réaliste de la sorcellerie grecque" (the Geography of Witchcraft, Kegan Paul, Londres, 1927).

    La sorcière et son chaudron bouillonnant, donc remontent évidemment aux temps pré-chrétiens ; si le contenu du chaudron peut être soit bénéfique, soit maléfique. Les herbes étaient étudiées également dans l’Egypte Ancienne ; et avant Hécate était Isis, la Dame Egyptienne de la Lune et Maîtresse de la Magie. Le célèbre Papyrus Ebers, qui a été trouvé enterré avec une momie dans la Nécropole de Thèbes, contient un grand nombre de recettes à base de plantes ; et les simples qu’il prescrit incluent quelques espèces d’herbes toujours utilisées par les herboristes et sorcières d’aujourd’hui. Parmi celles-ci : les oignons, les grenades, les pavots, la gentiane, les scilles, le sureau, la menthe, l’aloès, la myrrhe et le colchique.

    Des 400 simples (c’est à dire herbes simples) utilisés par le grand Docteur grec, Hippocrate, la moitié reste employer aujourd’hui. Mais l’autorité en la matière d’où proviennent la plupart des connaissances des sorcières et magiciens étaient le médecin grec du premier siècle Dioscorides, qui compila les toutes premières herbes existantes et qui continua a être utilisées pendant 1600 ans ; et l’Histoire Naturelle de Pline, qui recueillit un curieux savoir et de qui Cornelius Agrippa, au XVIème siècle emprunta beaucoup au matériel de « Magie Naturelle » dans sa « Philosophie Occulte » (Cologne, 1533 ; traduction anglaise publiée à Londres en 1651).

    Dans des centres tels que celui de Tolède en Espagne, là où la culture Européenne et Islamique se mélangea, la médecine était étudiée tout autant que la magie, l’alchimie et l’astrologie ; et ainsi la connaissance des drogues orientales comme le haschisch, dérivé de la plante Marijuana, était ajoutée à l’étude transmis à travers les anciens écrivains classiques. Le savoir de ces choses se diffusa graduellement et filtra jusqu’à la sorcière de village, se mélangeant aux traditions dérivées des sources Nordiques, Celtiques et pré-Celtiques.

    La sorcière de village des temps anciens était herboriste, jeteuse de sort, interprète des rêves, guérisseuse, sage-femme et psychologue, tout en même temps. A l’époque où la science médicale actuelle, sans parler du National Health Service (ndlt : son équivalent en France -> Ministère de la Santé), était inconnue, elle était pratiquement la seule ressource pour les pauvres gens des endroits les plus reculés du pays. En fait, en ces temps-là lorsque la chirurgie était encore à l’état de petite enfance et les brûlures et les saignées étaient à l’ordre du jour parmi les hommes de la médecine orthodoxe, la sorcière du village, avec ses breuvages de simples et sa psychologie pratique, tuait bien moins que les docteurs.

    Toutes les sorcières, cependant, ne vivaient pas dans l’ombre. Une célèbre dame nommée Trotula, de Sarlerne en Italie, devint connue à travers toute l’Europe pour ses remèdes et recettes. Son nom est à l’origine de l’expression ‘Dame Trot’ ou ‘Old Trot’, donné à la sorcière.

    Le moment, où les herbes magiques et médicinales étaient récoltés, était régi par l’astrologie et particulièrement par les phases de la lune. La lune croissante était la période pour la magie constructive et la lune décroissante, celle pour la magie destructive et de bannissement ; mais les herbes étaient généralement supposées atteindre leur vertu maximale pour le bien si récoltées à la pleine lune. D'autre part, les herbes utilisées dans de sombres buts seraient récoltées lorsque la lune est noire ; et les sorcières de Shakespeare, dans Macbeth, employaient « des racines de ciguë ramassées dans le noir ».

    Les herbes qui ont un effet narcotique et soporifique ont été particulièrement associées à la sorcellerie, à cause de leur usage dans la composition du baume des sorcières. En dehors de cela, on a donné à un nombre d’herbes des noms populaires qui montrent leur association aux sorcières.

    Par exemple, le grand Bouillon Blanc (Verbascum thapsus), qui pousse dans les haies avec des fleurs jaunes et de grandes pointes duveteuses, était appelée (ndlt : en anglais) « Hag-taper ». Le vieux mot anglais haegtesse signifie ‘sorcière’ ; ainsi Hag-taper veut dire « la chandelle de la sorcière ». Les digitales sont parfois appelées (ndlt : toujours dans les pays anglo-saxons) « les cloches des sorcières » et la petite pervenche est connue comme étant la violette des sorciers.

    Cette jolie fleur bleue est la Provinsa d’Albertus Magnus, l’auteur réputé du livre magique appelé « Le Grand Albert » (de nombreuses éditions ; qui ont été imprimé à Paris en 1885 et édité par Marius Descrepe, est considéré comme étant le plus authentique). Il l’appelle la plus puissante fleur pour produire l’amour. Une autre magnifique fleur à la réputation semblable est l’orchidée sauvage, appelée satyrion. La plante reçu ce nom à cause de ses racines qui ressemblent à une paire de testicules ; de là vient probablement sa réputation magique. Il y a un certain nombre d’orchidées sauvages qui poussent en Grande-Bretagne qui possèdent des racines de ce type.

    Le nom romantique de Circé de Paris (Circaea lutetiana) – en anglais : enchanter’s nightshade – est une autre plante qui possède une aura magique, elle pousse dans bois anglais. Ce n’est pas réellement une solanacée (nightshade en anglais), pas du tout, mais qui possède une fleur blanche ou rosée jolie et à l’allure délicate à soies crochues (ndlt : en réalité, ce sont les fruits qui possèdent de telles soies crochues et se situent juste un peu avant la base de la fleur). D’autres plantes à l’allure attrayante avec une réputation magique sont les sceaux-de-salomon, une fleur des jardins de maison de campagne, et la verveine à petites fleurs mauves, que l’on trouve souvent en train de pousser parmi de vieilles ruines.

    Sur un plan de magie protectrice, il y a le splendide Millepertuis (Hypericum perforatum), qui est utilisé pour être appelé Fuga demonum, parce qu’il bannit les mauvais esprits. Le sorbier des oiseleurs, avec ses belles baies rouges, réalise les mêmes bons offices et dissout les mauvais sorts. C’était le grand sortilège Gaélique contre tout ensorcellement. Une vieille salutation Ecossaise était, « Que la paix soit ici et le sorbier ».

    La liste des propriétés magiques attribuées aux fleurs, arbres et racines peut être développée indéfiniment. Une importante ramification de la connaissance des herbes était la fabrication de ‘suffumigations’ ou encens magiques, qui attireraient les esprits et causeraient leur apparition.

    Des siècles de savoir mystique ont été accumulés autour de la plante nommée mandragore. Cependant, la véritable mandragore ne pousse pas à l’état sauvage en Grande-Bretagne ; donc la plante utilisée par les sorcières dans un but similaire, qui est la fabrication de figures magiques en forme de petit homme ou femme, est la racine de bryone noire ou blanche.

    Du fait de la croyance qu’elles ont en la magie des nombres, les sorcières aiment utiliser soit trois, soit sept, soit neuf herbes dans la composition de leurs charmes ou sortilèges. Ces nombres, depuis des temps immémoriaux, possèdent de puissantes propriétés occultes.

    L’armoise commune (Artemesia vulgaris) était appelée par les herboristes de l’ancien temps Mater Herbarum, « la Mère des Herbes », à cause de ses qualités prééminentes. Elle était particulièrement associée à la Déesse Diane et les images des vieux herbiers La montrent tenant une gerbe de cette plante. Le dos de ses feuilles sont argentées et on la considère généralement régie par la lune, bien que Culpeper l’attribue à Vénus. Une infusion à base d’armoise est sensée aider au développement de la clairvoyance. Les jeunes feuilles sont utilisées, sucrées avec du miel ; mais, bien sûr l’herbe a été cueillie à la pleine lune pour être plus efficaces.

    En tant qu’herbe des sorcières, l’armoise apparaît souvent dans les recettes magiques. Par exemple, le miroir magique était parfois oint de son jus et l’herbe était mélangée à l’encens en train de brûler lorsque le miroir était utilisé

     

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  • L’Aigremoine apaise les troubles liés aux intestins, le souffrant n’extériorise jamais ses

     problèmes

     

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    Le Tremble apaise les troubles du sommeil et de la sexualité, le souffrant est de tempérament inquiet et bilieux.

    L’Hêtre soulage les hémorroïdes, le souffrant est intransigeant vis-à-vis des autres.

    La Centaurée soulage les douleurs aux vertèbres, le souffrant se laisse influencer par le jugement des autres.

    Le Plumbago soulage les insomnies, le souffrant a des difficultés à s’affirmer vis-à-vis des autres.

    Le Prunus soulage la vésicule biliaire, le souffrant souffre de son impulsivité.

    Le Bourgeon de Marronnier soulage les migraines, le souffrant souffre d’entêtement.

    La Chicorée soulage les maux de gorge, le souffrant est possessif à l’excès.

    La Clématite soulage les troubles alimentaires, le souffrant souffre d’une imagination trop fertile.

    Le Pommier sauvage soulage les nausées, le souffrant est insatisfait de lui même.

    L’Orme soulage les vertiges, le souffrant ne sait plus ou donner de la tête.

    La Gentiane soulage les états dépressifs, le souffrant sombre dans le découragement.

    L’Ajonc soulage du stress, le souffrant sombre dans le pessimisme.

    La Bruyère soulage les angines, le souffrant est bavard.

    Le Houx soulage problèmes de peau, le souffrant a une colère douloureuse en lui.

    Le Chèvrefeuille soulage douleurs respiratoires, le souffrant est nostalgique du passé.

    Le Charme soulage les problèmes de tension, le souffrant se sent épuisé sans raison.

    L’Impatience soulage les articulations, le souffrant s’emporte facilement.

    La Mélèze soulage les reins, le souffrant n’arrive pas à se réaliser.

    Le Mimule soulage des douleurs d’estomac, le souffrant est introverti.

    La Moutarde soulage des brûlures, le souffrant est dépressif.

    Le Chêne soulage les fatigues, le souffrant n’écoute pas assez son corps.

    L’Olivier soulage les nausées, le souffrant est épuisé et ne sait pas se ménager.

    Le Pin soulage les troubles de l’élimination, le souffrant est intransigeant vis-à-vis de lui même.

    Le Marronnier rouge soulage les diarrhées, le souffrant est trop protecteur de son entourage.

    L’Hélianthème soulage les désordres émotionnels, le souffrant ne se libère pas d’un choc.

    L’Eau de Roche soulage les troubles de l’élimination, le souffrant est intransigeant vis-à-vis de lui même.

    L’Alène soulage les maux du transport, le souffrant est confronté à un choix difficile.

    L’Étoile de Bethléem soulage les nausées, le souffrant ne se libère pas d’une épreuve.

    Le Marronnier blanc soulage le système nerveux, le souffrant est préoccupé et anxieux.

    Le Châtaigner soulage douleurs d’estomac, le souffrant est épuisé par les épreuves.

    La Verveine soulage les troubles du sommeil, le souffrant est épuisé par ses agitations mentales.

    La Vigne soulage les troubles de la circulation, le souffrant est étouffant vis-à-vis de l’entourage.

    Le Noyer soulage les douleurs articulaires, le souffrant se sent seul et rejeter par l’entourage.

    La Violette soulage les crampes, le souffrant est trop fier et obstiné.

    L’Avoine soulage les troubles de la sexualité, le souffrant est confronté à un choix difficile.

    L’Églantine soulage les fatigues, le souffrant réfléchit trop.

    Le Saule soulage les troubles alimentaires, le souffrant est trop dans le jugement et l’interprétation.

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  •  Le pouvoir des pierres

     

    Chaque pierre qu'elle soit précieuse ou non a sa vibration propre, or depuis la nuit des temps on leurs confères un pouvoir et ce sont bien c'est vibrations qui agissent sur notre magnétisme. C'est par l'observation et la tradition que c'est vertus nous on été transmise. Il est important de purifier la ou les pierres qui entrent en votre possession si vous voulez en tirer parti. Explication du petit rituel que vous devez accomplir : prendre un récipient mettez y de l'eau claire plonger les pierres une journée au soleil de préférence puis rincez les abondamment, puis séchez les avec un chiffon doux bien propre. Ou vous pouvez la faire apprêtée par un lithothérapeute ou un magnétiseur qui utilise son don de purifier les cristaux selon certains rituels appropriés. On dit que la pierre ou le cristal est « chargé » en énergie positive . Ensuite vous pouvez la porter comme vous le souhaitez la résonance vibratoire feras le restes.

     

    Oeil de tigre:

    L'oeil de tigre est aussi appelé la pierre de la liberté. Elle a une grande valeur ésotérique positive, elle donne une grande force intérieure. Les personnes qui communiquent peu avec les autres, on intérêt à la possédée. Les signes astrologiques liés sont Le Bélier,Taureau, Gémeaux, Lion et enfin la Vierge

     

    Améthyste :

    Améthyste est créatrice d'énergie réputer pour combattre l'ivresse elle soulage les moment d'angoisse sous votre oreiller elle permet de lutter contre les insomnies. Elle agie aussi dans l'éloignement des mauvaise personnes, améliore le fonctionnement du foie et soulage les problèmes gastriques. Les signe astrologique liés Bélier, Cancer, Lion, Vierge, Capricorne, Verseau, Poisson et Balance.

     

    Aventurine:

    La pierre du pouvoir des celtes, elle représente le physique, le spirituel, la connaissance. Elle lutte contre le stress  elle maintien l'énergie du corps, en un mot elle empêche l'effondrement morale et aide à contrer les problèmes nerveux. Les signes astrologiques liés sont Bélier, Balance, Capricorne, Sagittaire, Gémeaux, Taureau et Scorpion.

     

    Agate:

    L'agate est relier à la chance dans les relations amoureuses. Sa vibration est très forte  favorise le voyage intérieur et conseiller pour la méditation. Les signes astrologiques liés sont Taureau, Gémeaux, Cancer, Lion, Balance, vierge, Poisson et Scorpion.

     

    Quartz rose:

    Le quartz rose est véritablement la pierre du pouvoir  de la relaxation, elle combat l'angoisse prépare le coeur à l'amour. Elle donne un petit coup de pouce au caractère faible,  elle est conseiller aux personnes nerveuses. Elle agie sur les troubles géobiologies. Les signes astrologique liés sont Taureau, Cancer et Lion.

    Soladite:

    La soladite cette pierre est indiqué pour les personnes vaniteuse et rigide mentalement. Elle a un pouvoir et joue un rôle dans l'auto guérison  qui est en toute être humain  elle dans les problèmes affectifs. Les signes signes astrologique liés sont bélier, Capricorne Sagittaire, Verseau, et  Vierge.


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  • Dans le chaudron de la sorcière :

     

    Les sorcières préparaient diverses mixtures. Les recettes “publiées” étaient si compliquées et demandaient des ingrédients impossibles à trouver ou n’existant pas !

    C’était un peu l’humour noir de la sorcière soumise à la “question” et qui semblait savourer de raconter n’importe quoi à l’inquisiteur… Petite vengeance bien pardonnable n’est-ce pas ?

    Par contre, elles utilisaient diverses potions à base de végétaux dans lesquels elle ajoutait divers venins de crapauds ou de serpent.

     

    Aconit

    Plante très vénéneuse. Rien que de la cueillir, elle transmet son poison au travers de la peau. Poison par excellence. Quelques grammes de la racine suffisent. La mort survient après une demi-heure…

     

    Belladona

     

    C’est une plante très commune, la belladone.

    Pas plus d’un pour cent d’alcaloïdes : hyosciamine et atropine, excitants du système nerveux central. Très peu de scopolamine. Mais ça suffit !

    Voici une première explication de son nom :

    L’unique médecin du peuple, pendant mille ans fut la Sorcière. Les empereurs, les rois, les papes, les plus riches barons avaient quelques Docteurs de Salerne, des Maures, des Juifs, mais la masse de tout état, et l’on peut dire le monde, ne consultait que la Saga ou Sage-femme. Si elle ne guérissait pas, on l’injuriait, on l’appelait sorcière. Mais généralement, par respect mêlé de crainte, on la nommait Bonne Dame ou Belle Dame du nom du même qu’on donnait aux fées. (Michelet)

    Et une deuxième :

    Pour faire une personne un peu folâtre et qui pense être la plus belle du monde, il lui faut boire une dragme de (l’extrait de) cette racine. Que si on la veut faire plus folle, il lui faudra bailler deux dragmes. Mais qui voudra la faire demeurer folle toute sa vie, il lui convient bailler à boire trois dragmes de cette racine et non plus ; car si on baillait quatre, on la ferait mourir. (Matthiole en 1548 dans “Commentaires sur Dioscoride”) 

    Sous forme d’onguent, et appliquée sur la peau elle la rendait insensible. D’où certainement le test de Stigmati diaboli…

     

    Ergot de seigle

    La peste “maladie de feu” ou “Feu sacré”

    Cette maladie était due à l’ergot de seigle, une sclérote, forme de champignon parasite du seigle, mais aussi d’autres céréales (blé…) Il y eut de grandes épidémies de cette “peste” car on n’avait pas déterminé son origine. Sauf peut-être quelques sorcières…

    Un complexe d’alcaloïdes présent dans cet espèce de champignon produisait une horreur absolue : le malade commençait à avoir une migraine puis des douleurs atroces dans les membres, suivies de gangrène sèche et de pertes de membres, oui, les doigts, et même les bras et les jambes se desséchaient et tombaient !

    Avec de telles horreurs comment ne pas croire en de vrais sortilèges ?

    D’autant plus que l’ergot de seigle poussait sur la céréale lors des printemps très humides, ce qui donnait une mauvaise récolte. La maladie se déclenchait sous forme d’épidémie en pleine disette…

    Aujourd’hui, l’ergot de seigle est une vraie mine de pharmacopée !

     

    Jusquiame

     

    Les voleurs de poule s’en servaient pour endormir les gallinacés… Les tziganes le cultivaient dans ce but.

    Elle contient les mêmes alcaloïdes que la belladone mais en plus beaucoup de scopolamine sédative

    Jus maudit, plante maléfique, elle provoque des hallucinations, la sensation de voler dans les airs. Du coup, les plus malins tentèrent de la retourner contre la sorcellerie comme l’évêque Albert le Grand qui lui reconnaissait un rôle dans la conjuration des démons par les nécromants.

     

    Mandragore

     

    Une plante mythique. Elle pousse un cri quand on l’arrache, du moins c’est ce que prétendent les sorciers pour faire peur et la garder pour eux seuls…

    La forme humaine de sa racine la rend fantastique.

    Elle contient des alcaloïdes sédatifs et engourdissants comme la jusquiame. Utilisée par le chirurgien, qui alors se rapproche dangereusement de la réputation de sorcier…

    Voici une recette (très difficile à mettre en application…) pour transformer cette plante en être mythique. Planter une mandragore au pied d’un gibet. Pour être efficace, au pied d’un gibet ancien qui a vu nombre de pendus afin que tous les jus et graisses des morts imprègnent la terre. Veiller à ce que l’éjaculation du pendu au moment de la pendaison tombe sur votre plantation. Attendre, puis amener un chien muni d’une laisse fabriquée des cheveux d’une vierge. Attacher l’autre extrémité de la laisse de cheveux à la mandragore et s’éloigner. Appeler le chien. Il accourt, déracine la mandragore et la foudre tombe sur lui. Ramasser la mandragore et vous l’avez vivante et  vous ferez fortune

     

    Compositions chimiques des solonacées :Elles contiennent des alcaloïdes-esters comme l’hyosciamine et l’atropine. Et la scopolamine.

    Tout cela a les effets suivants : dilatation des pupilles, accélération du cœur, vasoconstriction, dilatation bronchique…

    L’hyosciamine et l’atropine sont excitantes. Elles provoquent un délire furieux et crise enragée.

    La scopolamine est au contraire dépressive et hallucinogène.

    Enfin n’oublions pas, dans les solonacées, dans les groupes non mydriatiques : le tabac et sa nicotine.


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    merci pour vos votes

    le chaudron malefique

    blogswizz d'émeraude

    bisousssss a tous


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