• ABSINTHE  : Composée, plante vivace qui peut vivre pendant dix ans, l’absinthe est réputée depuis des temps très anciens pour ses vertus médicinales. Elle est en effet citée dans un papyrus égyptien datant de 16OO av J.C. La liqueur d’absinthe était une boisson très en vogue du XIXème siècle. Mais elle contient une huile essentielle qui à forte dose, est un poison dont l’abus provoque de graves intoxications.   ACHE : Ombellifère originaire de la Méditerranée. C’est l’ancêtre de nos céleris, cultivé dans les jardins à partir du XVIème siècle. Racine,  tige, feuilles sont utilisées pour parfumer un potage, une sauce, un ragoût.
    AIL : Liliacée originaire des steppes d’Asie Centrale. Aujourd’hui condiment, il fut utilisé autrefois pour ses vertus stimulantes.  Préventif de la maladie de la peste au Moyen Age.   ANETH : Ombellifère originaire d’Asie Mineure. Plante aromatique dont l’odeur rappelle celle du fenouil. Les graines d’aneth sont utilisées comme condiment dans les choucro utes et les marinades, sauces de poissons.
    ANGELIQUE : Ombellifère originaire de Syrie et naturalisée en Europe. C’est l’archange Raphaël  qui aurait fait connaître l’angélique aux hommes. Elle éloignait la peste, neutralisait l’effet des venins, prolongeait la durée de la vie. Toute la plante est utilisée, des semences à la racine. Aliment et condiment des peuples du Nord, les tiges tendres sont consommées crues ou bouillies ; cuites sous la cendre ou confites au vinaigre, elles terminent le repas du Lapon. Les chinois quant à eux, les utilisent pour nuancer l’âcreté du gingembre. Dans certaines régions, les feuilles remplacent le céleri. En France, elle est plutôt du domaine des confiseurs et des liquoristes.   ARROCHE : Chenopodiacée originaire du sud ouest européen et ouest asiatique. Très ancien légume, probablement cultivé par les peuplades néolithiques. Pratiquement abandonnée de nos jours, l’arroche avait les emplois culinaire de l’épinard
    BOURRACHE  : Borraginacée originaire d’Afrique. Cultivée jadis, on ne la trouve plus qu’à l’état sauvage. Les feuilles sont employées comme condiment dans une vinaigrette, une mayonnaise, un potage. Nos grand-mères confisaient les fleurs.   CAMOMILLE : Composée originaire d’Asie Mineure. Plante médicinale. Avec le tilleul et la menthe, la camomille est une des plantes médicinales les plus utilisées en France.
    CIBOULETTE : Liliacée indigène dans tout le Nord de l’Europe et de l’Asie. Voisine de l’oignon.   ECHALOTE : Liliacée, variété de l’oignon créée au début de l’ère chrétienne et cultivée depuis.
    ESTRAGON : Composée originaire de Russie méridionale et de Sibérie. Pour relever un vinaigre, des cornichons. Exquis avec un poisson, une salade, un poulet rôti. L’estragon se conserve bien séché.   MARJOLAINE : Labiée indigène aux Indes, en Egypte, en Arabie. Connue en Europe depuis le Moyen Age, la marjolaine est le condiment des saucisses et des rôtis. Les Compagnons glissaient cette plante dans le revers d’une de leurs bottes avant de partir à l’aventure.
    MELISSE : Labiée. Habitat Europe méridionale. Plante mellifère, son nom dérive du grec mélissa, qui signifie abeille. Elle entre dans la composition de la Chartreuse, de la Bénédictine et de l’eau de mélisse des Carmes. S’emploie également comme condiment dans une salade, un ragoût, une soupe ; pour faire mariner un poisson à chair grasse. Utilisée pour « atténuer les quintes de mauvaise humeur des jeunes filles ».   MENTHE : Labiée. Certainement originaire d’Europe. Il existe près de 12OO  variétés de menthes. Les feuilles empêchent le lait de cailler. Digestive en infusion, la feuille de menthe est aussi un excellent épice ; hachée, elle s’associe très bien aux concombres, aux betteraves en salade.
    MOLENE-BOUILLON BLANC : Scrofulariacée. Commun en Europe Centrale et du Sud, remonte jusqu’au nord de l’Angleterre et en Scandinavie. Les fleurs sont utilisées pour faire des sirops et infusions. Autrefois les feuilles étaient utilisées pour fabriquer des mèches de lampes à huile.   ONAGRE :  Oenothéracée originaire de l’Amérique du Nord. La racine charnue et rougeâtre est parfois consommée comme celle des salsifis. Un vieux proverbe germanique prétend qu’une livre de racines nourrit mieux qu’un quintal de bœuf ! Les caractères génétiques particuliers de l’onagre l’ont rendu utile dans la recherche des lois de l’hérédité. On a récemment découvert que les semences d’onagre contiennent  une huile comestible intéressante pour l’homme, si bien que l’on commence à en entreprendre la culture.
    OSEILLE : Polygonacée. L’oseille est indigène en Europe et Cultivée seulement depuis le Moyen Age. L’oseille entre dans de nombreuses préparations culinaires (potage d’herbes, plat d’épinards, omelette, poisson).   PERSIL  : Ombellifère. Certainement originaire de l’est méditerranéen. Cultivé jusqu’au Moyen Age uniquement pour l’emploi médicinal.  Aujourd’hui fine herbe obligatoire des cuisines.
    POIREAU PERPETUEL : Liliacée. Le poireau et l’ail d’Orient ont sans doute la même origine mais la culture a conduit le développement de l’un en caïeux et de l’autre en feuilles. Le goût de ce poireau est plus doux que celui des variétés courantes. On plante les bulbilles d’octobre à mars et vers la fin du printemps, on cueille les feuilles en les coupant, laisser l’oignon en terre. Le bulbe produit alors de nouvelles feuilles et ainsi de suite. Sur le bulbe, naissent des bulbilles que l’on peut repiquer.   RAIFORT : Crucifère originaire d’Europe Orientale et de Sibérie. La racine réduite en pâte sert de moutarde. Elle corse un bouillon de pot au feu, un plat de gibier.
    SARRIETTE  : Labiée. A les mêmes usages que le thym. C’est le condiment des féculents (fèves, haricots, lentilles, pois). Elle entre dans la composition de la Chartreuse verte.   SAUGE  : Labiée. Premier des condiments occidentaux avant l’arrivée des épices. Employée pour parfumer les viandes de porc,  oie rôtie bourrée de sauge, pâtés de lapin. Elle assainit les armoires et protège le linge.
    SERPOLET  : Labiée. Se trouve dans les rocailles ensoleillées au bord des chemins. A les mêmes usages que le thym qu’il remplace avec plus de finesse.   TANAISIE  : Composée. Vivace, commune sur les talus, les bords de routes et les terrains vagues. Séchée , pendue au plafond, elle chasse les mouches, dans la niche du chien, elle préserve des puces. Utilisée également  en cuisine dans les omelettes et puddings.
    THYM : Labiée originaire du bassin méditerranéen. Utilisé en cuisine son usage correspond à celui de la sarriette et du serpolet. Peut être utilisé en infusion. C’est un antiseptique, cette propriété est reconnue depuis longtemps et les égyptiens l’utilisaient pour embaumer leurs morts.   VERVEINE OFFICINALE : Verbénacée. Les Celtes et les Germains l’employaient dans leurs pratiques de magie et de sorcellerie c’était une plante guérisseuse. « Herbe magique, elle était utilisée par les sorciers pour prévoir le futur et pronostiquer les résultats des tournois.

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  • plantes utilisé dans la magie

     

     

     

     

    <div-container></div-container> <div-container></div-container>Acacia :
    On brule cette plante pendant les séances de méditation pour capter plus facilement les messages émanants du monde invisible

    Achillée millefeuilles :
    Tonique et donne courage pr les combats tout en préservant les blessures. Favorise la divination

    Ail :
    Traditionnellement on en suspend à sa porte ou en porte suso contre le mauvais oeil. Purifie le sang

    Basilic :
    Cest l'herbe sacrée de la joie et de la gaieté dont le parfum agréable assure la protection dans la maison.

    Bouleau blanc :
    L'écorce de bouleau sert à fabriquer des talismns, à inscrire des incantations en vue de sortilèges amoureux. Son huile est utilisée comme remède por les reins.

    Camomille romaine :
    Bonne pour le foi et les affections de peau. Elle empêche les cauchemars.

    Cannelle de chine :
    Utilisée comme encens tonique.

    Graines de céleri :
    Brûlées avec de l'encens, elles augmenteraient les pouvoirs psychiques.

    Coriandre :
    Les graines de coriandre sont portées parfois dans un sachet comme amulette contre les maux de dents et les crampes. La coriandre serais aphrodisiaque.

    Fougère :
    Mettre une fugère sur sa fenêtre protégerait des mauvais sorts.

    Gui :
    C'est la plante scrée de druides, et un rituel agiue précédait toujours sa cueilette. Propriétés nombreuses, toniques, aphrodisiaques, immunitaires.

    Jasmin :
    Il protège les sentiments amoureux. Comme encens, il inspirerait des rêves divinatoires.

    Laurier :
    Une feuille de laurier passée sur une feuille de papir apporte l'inspirationà celui qui veut écrire. Un bouquet de laurier offert à une mariée lui assurera une union heureuse et durable.

    Lotus des indes :
    Plante de l'éternelle jeunesse et de la dévotion. Rajeunissement, rafraichit et amaigrissante. Purification.

    Mandragor :
    La racine des sorcières. Liée au pouvoir de voler dans les airs. Peut-être à cause de ses effets hallucinogènes. Engendre la torpeur. Utilsée dans les rites de fécondité.

    Marguerite :
    Les marguerites prédisposeraient au retour d'affection.

    Nénuphar blanc :
    Une variété servait autrefois dans la préparation de "l'onguent des sorcières",
    remède générique pour tous les maux. On dit que les fleurs de nénuphar augmentent la sensualité.


    Romarin :
    Améliorerait la mémoire. "Placé sous un oreiller, il attire la chance; porté sur soi, il favorise le bonheur."

    Rose :
    La rose est la fleur par excellence pour tous les rituels d'amour et on la retrouvera souvent à l'intérieur du cercle magique. Associée à la perfection, à la séduction et à la sensualité. Les pétales de roses à la fois rouges et jaunes auraient un effet sur la fécondité.

    Thym :
    Lorsqu'on le brûle sur du charbon, dans la maison, on garantit la bonne santé à tous les occupants; en porter sur soi nous apporte de voir nos qualités reconnues.

    Verveine :
    Appelée aussi plante d'amour, elle sera utilisée dans tous les rituels favorisant la présence d'une personne aimée ou même pour attirer à soi une personne désiré.

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  • les plantes en magie

    les plantes en magie
    <div-container></div-container> <div-container></div-container>Les plantes sont très utilisées en magie et dans beaucoup de rituels sous forme d'infusions, de décoctions, et bien d'autres, mais elles peuvent aussi être utilisées pour la confection de grigris, de sachets ou d'enveloppes magiques. Lorsqu'on utilise des plantes en magie, c'est surtout en fonction de leurs correspondances magiques et du but à atteindre qu'elles sont choisies.

    De nos jours la plupart des gens habitent en ville, il devient difficile d'avoir un coin de jardin ou de forêt où l'on puisse cueillir ses herbes ! Il faut donc s'adapter au monde moderne et acheter ses herbes dans une herboristerie ou plus simplement au supermarché pour les plantes aromatiques les plus communes ( thym, ail, cannelle, muscade, ... ).

    Mais attention si vous les achetez en supermarché essayez de les acheter les plus fraîches possibles ou en tout cas de bonne qualité ( surtout pour les condiments séchés ) !

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    Les Herbes employées par les Sorcières

     

     


    Le folklore sur les fleurs, plantes et arbres est un vaste sujet qui nécessiterait un livre en lui-même afin de l'explorer pleinement. L’ancien mot utilisé pour la connaissance des propriétés secrètes des herbes est "Wort Cunning" et cela a toujours été une étude particulière pour les sorcières.

    La connaissance des herbes possède deux aspects. Le premier traité des propriétés médicinales effectives des herbes, le second concerne leurs propriétés occultes, cachés, magiques. Les Sorcières utilisent les deux aspects de ce savoir dans leur Art.

    Nous pouvons noter que le mot "pharmacie" est dérivé du grec ancien "pharmakeia" et ce mot ne signifie pas seulement 'composition de drogues médicinales', mais aussi 'fabrication de potions magiques et de philtres'. La Déesse grecque patronne de la Sorcellerie était Hécate, la triple déesse de la lune, et de nombreuses allusions classiques lui sont faites, ainsi qu'à Médée et Circé, les célèbres sorcières des légendes grecques (voir Hécate). La seconde Idylle de Théocrite appelée Pharmaceutria ne traite pas des médecines innocentes mais, selon les mots de Montague Summers, "donne une image vivante et réaliste de la sorcellerie grecque" (the Geography of Witchcraft, Kegan Paul, Londres, 1927).

    La sorcière et son chaudron bouillonnant, donc remontent évidemment aux temps pré-chrétiens ; si le contenu du chaudron peut être soit bénéfique, soit maléfique. Les herbes étaient étudiées également dans l’Egypte Ancienne ; et avant Hécate était Isis, la Dame Egyptienne de la Lune et Maîtresse de la Magie. Le célèbre Papyrus Ebers, qui a été trouvé enterré avec une momie dans la Nécropole de Thèbes, contient un grand nombre de recettes à base de plantes ; et les simples qu’il prescrit incluent quelques espèces d’herbes toujours utilisées par les herboristes et sorcières d’aujourd’hui. Parmi celles-ci : les oignons, les grenades, les pavots, la gentiane, les scilles, le sureau, la menthe, l’aloès, la myrrhe et le colchique.

    Des 400 simples (c’est à dire herbes simples) utilisés par le grand Docteur grec, Hippocrate, la moitié reste employer aujourd’hui. Mais l’autorité en la matière d’où proviennent la plupart des connaissances des sorcières et magiciens étaient le médecin grec du premier siècle Dioscorides, qui compila les toutes premières herbes existantes et qui continua a être utilisées pendant 1600 ans ; et l’Histoire Naturelle de Pline, qui recueillit un curieux savoir et de qui Cornelius Agrippa, au XVIème siècle emprunta beaucoup au matériel de « Magie Naturelle » dans sa « Philosophie Occulte » (Cologne, 1533 ; traduction anglaise publiée à Londres en 1651).

    Dans des centres tels que celui de Tolède en Espagne, là où la culture Européenne et Islamique se mélangea, la médecine était étudiée tout autant que la magie, l’alchimie et l’astrologie ; et ainsi la connaissance des drogues orientales comme le haschisch, dérivé de la plante Marijuana, était ajoutée à l’étude transmis à travers les anciens écrivains classiques. Le savoir de ces choses se diffusa graduellement et filtra jusqu’à la sorcière de village, se mélangeant aux traditions dérivées des sources Nordiques, Celtiques et pré-Celtiques.

    La sorcière de village des temps anciens était herboriste, jeteuse de sort, interprète des rêves, guérisseuse, sage-femme et psychologue, tout en même temps. A l’époque où la science médicale actuelle, sans parler du National Health Service (ndlt : son équivalent en France -> Ministère de la Santé), était inconnue, elle était pratiquement la seule ressource pour les pauvres gens des endroits les plus reculés du pays. En fait, en ces temps-là lorsque la chirurgie était encore à l’état de petite enfance et les brûlures et les saignées étaient à l’ordre du jour parmi les hommes de la médecine orthodoxe, la sorcière du village, avec ses breuvages de simples et sa psychologie pratique, tuait bien moins que les docteurs.

    Toutes les sorcières, cependant, ne vivaient pas dans l’ombre. Une célèbre dame nommée Trotula, de Sarlerne en Italie, devint connue à travers toute l’Europe pour ses remèdes et recettes. Son nom est à l’origine de l’expression ‘Dame Trot’ ou ‘Old Trot’, donné à la sorcière.

    Le moment, où les herbes magiques et médicinales étaient récoltés, était régi par l’astrologie et particulièrement par les phases de la lune. La lune croissante était la période pour la magie constructive et la lune décroissante, celle pour la magie destructive et de bannissement ; mais les herbes étaient généralement supposées atteindre leur vertu maximale pour le bien si récoltées à la pleine lune. D'autre part, les herbes utilisées dans de sombres buts seraient récoltées lorsque la lune est noire ; et les sorcières de Shakespeare, dans Macbeth, employaient « des racines de ciguë ramassées dans le noir ».

    Les herbes qui ont un effet narcotique et soporifique ont été particulièrement associées à la sorcellerie, à cause de leur usage dans la composition du baume des sorcières. En dehors de cela, on a donné à un nombre d’herbes des noms populaires qui montrent leur association aux sorcières.

    Par exemple, le grand Bouillon Blanc (Verbascum thapsus), qui pousse dans les haies avec des fleurs jaunes et de grandes pointes duveteuses, était appelée (ndlt : en anglais) « Hag-taper ». Le vieux mot anglais haegtesse signifie ‘sorcière’ ; ainsi Hag-taper veut dire « la chandelle de la sorcière ». Les digitales sont parfois appelées (ndlt : toujours dans les pays anglo-saxons) « les cloches des sorcières » et la petite pervenche est connue comme étant la violette des sorciers.

    Cette jolie fleur bleue est la Provinsa d’Albertus Magnus, l’auteur réputé du livre magique appelé « Le Grand Albert » (de nombreuses éditions ; qui ont été imprimé à Paris en 1885 et édité par Marius Descrepe, est considéré comme étant le plus authentique). Il l’appelle la plus puissante fleur pour produire l’amour. Une autre magnifique fleur à la réputation semblable est l’orchidée sauvage, appelée satyrion. La plante reçu ce nom à cause de ses racines qui ressemblent à une paire de testicules ; de là vient probablement sa réputation magique. Il y a un certain nombre d’orchidées sauvages qui poussent en Grande-Bretagne qui possèdent des racines de ce type.

    Le nom romantique de Circé de Paris (Circaea lutetiana) – en anglais : enchanter’s nightshade – est une autre plante qui possède une aura magique, elle pousse dans bois anglais. Ce n’est pas réellement une solanacée (nightshade en anglais), pas du tout, mais qui possède une fleur blanche ou rosée jolie et à l’allure délicate à soies crochues (ndlt : en réalité, ce sont les fruits qui possèdent de telles soies crochues et se situent juste un peu avant la base de la fleur). D’autres plantes à l’allure attrayante avec une réputation magique sont les sceaux-de-salomon, une fleur des jardins de maison de campagne, et la verveine à petites fleurs mauves, que l’on trouve souvent en train de pousser parmi de vieilles ruines.

    Sur un plan de magie protectrice, il y a le splendide Millepertuis (Hypericum perforatum), qui est utilisé pour être appelé Fuga demonum, parce qu’il bannit les mauvais esprits. Le sorbier des oiseleurs, avec ses belles baies rouges, réalise les mêmes bons offices et dissout les mauvais sorts. C’était le grand sortilège Gaélique contre tout ensorcellement. Une vieille salutation Ecossaise était, « Que la paix soit ici et le sorbier ».

    La liste des propriétés magiques attribuées aux fleurs, arbres et racines peut être développée indéfiniment. Une importante ramification de la connaissance des herbes était la fabrication de ‘suffumigations’ ou encens magiques, qui attireraient les esprits et causeraient leur apparition.

    Des siècles de savoir mystique ont été accumulés autour de la plante nommée mandragore. Cependant, la véritable mandragore ne pousse pas à l’état sauvage en Grande-Bretagne ; donc la plante utilisée par les sorcières dans un but similaire, qui est la fabrication de figures magiques en forme de petit homme ou femme, est la racine de bryone noire ou blanche.

    Du fait de la croyance qu’elles ont en la magie des nombres, les sorcières aiment utiliser soit trois, soit sept, soit neuf herbes dans la composition de leurs charmes ou sortilèges. Ces nombres, depuis des temps immémoriaux, possèdent de puissantes propriétés occultes.

    L’armoise commune (Artemesia vulgaris) était appelée par les herboristes de l’ancien temps Mater Herbarum, « la Mère des Herbes », à cause de ses qualités prééminentes. Elle était particulièrement associée à la Déesse Diane et les images des vieux herbiers La montrent tenant une gerbe de cette plante. Le dos de ses feuilles sont argentées et on la considère généralement régie par la lune, bien que Culpeper l’attribue à Vénus. Une infusion à base d’armoise est sensée aider au développement de la clairvoyance. Les jeunes feuilles sont utilisées, sucrées avec du miel ; mais, bien sûr l’herbe a été cueillie à la pleine lune pour être plus efficaces.

    En tant qu’herbe des sorcières, l’armoise apparaît souvent dans les recettes magiques. Par exemple, le miroir magique était parfois oint de son jus et l’herbe était mélangée à l’encens en train de brûler lorsque le miroir était utilisé

     

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  • L’Aigremoine apaise les troubles liés aux intestins, le souffrant n’extériorise jamais ses

     problèmes

     

    .

    Le Tremble apaise les troubles du sommeil et de la sexualité, le souffrant est de tempérament inquiet et bilieux.

    L’Hêtre soulage les hémorroïdes, le souffrant est intransigeant vis-à-vis des autres.

    La Centaurée soulage les douleurs aux vertèbres, le souffrant se laisse influencer par le jugement des autres.

    Le Plumbago soulage les insomnies, le souffrant a des difficultés à s’affirmer vis-à-vis des autres.

    Le Prunus soulage la vésicule biliaire, le souffrant souffre de son impulsivité.

    Le Bourgeon de Marronnier soulage les migraines, le souffrant souffre d’entêtement.

    La Chicorée soulage les maux de gorge, le souffrant est possessif à l’excès.

    La Clématite soulage les troubles alimentaires, le souffrant souffre d’une imagination trop fertile.

    Le Pommier sauvage soulage les nausées, le souffrant est insatisfait de lui même.

    L’Orme soulage les vertiges, le souffrant ne sait plus ou donner de la tête.

    La Gentiane soulage les états dépressifs, le souffrant sombre dans le découragement.

    L’Ajonc soulage du stress, le souffrant sombre dans le pessimisme.

    La Bruyère soulage les angines, le souffrant est bavard.

    Le Houx soulage problèmes de peau, le souffrant a une colère douloureuse en lui.

    Le Chèvrefeuille soulage douleurs respiratoires, le souffrant est nostalgique du passé.

    Le Charme soulage les problèmes de tension, le souffrant se sent épuisé sans raison.

    L’Impatience soulage les articulations, le souffrant s’emporte facilement.

    La Mélèze soulage les reins, le souffrant n’arrive pas à se réaliser.

    Le Mimule soulage des douleurs d’estomac, le souffrant est introverti.

    La Moutarde soulage des brûlures, le souffrant est dépressif.

    Le Chêne soulage les fatigues, le souffrant n’écoute pas assez son corps.

    L’Olivier soulage les nausées, le souffrant est épuisé et ne sait pas se ménager.

    Le Pin soulage les troubles de l’élimination, le souffrant est intransigeant vis-à-vis de lui même.

    Le Marronnier rouge soulage les diarrhées, le souffrant est trop protecteur de son entourage.

    L’Hélianthème soulage les désordres émotionnels, le souffrant ne se libère pas d’un choc.

    L’Eau de Roche soulage les troubles de l’élimination, le souffrant est intransigeant vis-à-vis de lui même.

    L’Alène soulage les maux du transport, le souffrant est confronté à un choix difficile.

    L’Étoile de Bethléem soulage les nausées, le souffrant ne se libère pas d’une épreuve.

    Le Marronnier blanc soulage le système nerveux, le souffrant est préoccupé et anxieux.

    Le Châtaigner soulage douleurs d’estomac, le souffrant est épuisé par les épreuves.

    La Verveine soulage les troubles du sommeil, le souffrant est épuisé par ses agitations mentales.

    La Vigne soulage les troubles de la circulation, le souffrant est étouffant vis-à-vis de l’entourage.

    Le Noyer soulage les douleurs articulaires, le souffrant se sent seul et rejeter par l’entourage.

    La Violette soulage les crampes, le souffrant est trop fier et obstiné.

    L’Avoine soulage les troubles de la sexualité, le souffrant est confronté à un choix difficile.

    L’Églantine soulage les fatigues, le souffrant réfléchit trop.

    Le Saule soulage les troubles alimentaires, le souffrant est trop dans le jugement et l’interprétation.

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  • Dans le chaudron de la sorcière :

     

    Les sorcières préparaient diverses mixtures. Les recettes “publiées” étaient si compliquées et demandaient des ingrédients impossibles à trouver ou n’existant pas !

    C’était un peu l’humour noir de la sorcière soumise à la “question” et qui semblait savourer de raconter n’importe quoi à l’inquisiteur… Petite vengeance bien pardonnable n’est-ce pas ?

    Par contre, elles utilisaient diverses potions à base de végétaux dans lesquels elle ajoutait divers venins de crapauds ou de serpent.

     

    Aconit

    Plante très vénéneuse. Rien que de la cueillir, elle transmet son poison au travers de la peau. Poison par excellence. Quelques grammes de la racine suffisent. La mort survient après une demi-heure…

     

    Belladona

     

    C’est une plante très commune, la belladone.

    Pas plus d’un pour cent d’alcaloïdes : hyosciamine et atropine, excitants du système nerveux central. Très peu de scopolamine. Mais ça suffit !

    Voici une première explication de son nom :

    L’unique médecin du peuple, pendant mille ans fut la Sorcière. Les empereurs, les rois, les papes, les plus riches barons avaient quelques Docteurs de Salerne, des Maures, des Juifs, mais la masse de tout état, et l’on peut dire le monde, ne consultait que la Saga ou Sage-femme. Si elle ne guérissait pas, on l’injuriait, on l’appelait sorcière. Mais généralement, par respect mêlé de crainte, on la nommait Bonne Dame ou Belle Dame du nom du même qu’on donnait aux fées. (Michelet)

    Et une deuxième :

    Pour faire une personne un peu folâtre et qui pense être la plus belle du monde, il lui faut boire une dragme de (l’extrait de) cette racine. Que si on la veut faire plus folle, il lui faudra bailler deux dragmes. Mais qui voudra la faire demeurer folle toute sa vie, il lui convient bailler à boire trois dragmes de cette racine et non plus ; car si on baillait quatre, on la ferait mourir. (Matthiole en 1548 dans “Commentaires sur Dioscoride”) 

    Sous forme d’onguent, et appliquée sur la peau elle la rendait insensible. D’où certainement le test de Stigmati diaboli…

     

    Ergot de seigle

    La peste “maladie de feu” ou “Feu sacré”

    Cette maladie était due à l’ergot de seigle, une sclérote, forme de champignon parasite du seigle, mais aussi d’autres céréales (blé…) Il y eut de grandes épidémies de cette “peste” car on n’avait pas déterminé son origine. Sauf peut-être quelques sorcières…

    Un complexe d’alcaloïdes présent dans cet espèce de champignon produisait une horreur absolue : le malade commençait à avoir une migraine puis des douleurs atroces dans les membres, suivies de gangrène sèche et de pertes de membres, oui, les doigts, et même les bras et les jambes se desséchaient et tombaient !

    Avec de telles horreurs comment ne pas croire en de vrais sortilèges ?

    D’autant plus que l’ergot de seigle poussait sur la céréale lors des printemps très humides, ce qui donnait une mauvaise récolte. La maladie se déclenchait sous forme d’épidémie en pleine disette…

    Aujourd’hui, l’ergot de seigle est une vraie mine de pharmacopée !

     

    Jusquiame

     

    Les voleurs de poule s’en servaient pour endormir les gallinacés… Les tziganes le cultivaient dans ce but.

    Elle contient les mêmes alcaloïdes que la belladone mais en plus beaucoup de scopolamine sédative

    Jus maudit, plante maléfique, elle provoque des hallucinations, la sensation de voler dans les airs. Du coup, les plus malins tentèrent de la retourner contre la sorcellerie comme l’évêque Albert le Grand qui lui reconnaissait un rôle dans la conjuration des démons par les nécromants.

     

    Mandragore

     

    Une plante mythique. Elle pousse un cri quand on l’arrache, du moins c’est ce que prétendent les sorciers pour faire peur et la garder pour eux seuls…

    La forme humaine de sa racine la rend fantastique.

    Elle contient des alcaloïdes sédatifs et engourdissants comme la jusquiame. Utilisée par le chirurgien, qui alors se rapproche dangereusement de la réputation de sorcier…

    Voici une recette (très difficile à mettre en application…) pour transformer cette plante en être mythique. Planter une mandragore au pied d’un gibet. Pour être efficace, au pied d’un gibet ancien qui a vu nombre de pendus afin que tous les jus et graisses des morts imprègnent la terre. Veiller à ce que l’éjaculation du pendu au moment de la pendaison tombe sur votre plantation. Attendre, puis amener un chien muni d’une laisse fabriquée des cheveux d’une vierge. Attacher l’autre extrémité de la laisse de cheveux à la mandragore et s’éloigner. Appeler le chien. Il accourt, déracine la mandragore et la foudre tombe sur lui. Ramasser la mandragore et vous l’avez vivante et  vous ferez fortune

     

    Compositions chimiques des solonacées :Elles contiennent des alcaloïdes-esters comme l’hyosciamine et l’atropine. Et la scopolamine.

    Tout cela a les effets suivants : dilatation des pupilles, accélération du cœur, vasoconstriction, dilatation bronchique…

    L’hyosciamine et l’atropine sont excitantes. Elles provoquent un délire furieux et crise enragée.

    La scopolamine est au contraire dépressive et hallucinogène.

    Enfin n’oublions pas, dans les solonacées, dans les groupes non mydriatiques : le tabac et sa nicotine.


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